Assistante Maternelle Agréée Orange 84100
Le sommeil de l'enfant...
La durée du temps de sommeil varie selon chaque enfant mais en moyenne, son temps de sommeil est ainsi reparti :
Age | la nuit | le jour ( sieste matin & midi) |
Total |
naissance | 10 h. | 10 h. | 20 h. |
3 mois |
10 h. | 5 h. | 15 h. |
6 mois |
11 h. | 3 h. 30 | 14 h. 30 |
9 mois |
11 h. |
3 h. | 14 h. |
12 mois | 11 h. | 2 h. 45 | 13 h. 45 |
18 mois | 11 h. | 2 h. 30 | 13 h. 30 |
2 ans | 11 h. | 2 h. | 13 h. |
3 ans | 11 h. | 1 h. | 12 h. |
Cependant, à la sortie de la maternité , c'est plutôt l'anarchie et le sommeil de bébé va trouver son rythme jour/nuit progressivement.
A 3 mois, le bon rythme commence à se mettre en place et votre enfant commence à faire ses nuits !…Il en sera ainsi a peu près jusqu'à l'âge de 9 mois car après, parfois, certaines angoisses peuvent venir contrarier le bon sommeil de bébé...
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Le comportement de bébé à table ...
Age | Le comportement de bébé à table |
A 4 mois | Il débute avec la petite cuillère. |
A 6 mois | Il parvient à boire à la timbale que l’on tient. |
A 7 mois | Il s’assoit dans sa chaise haute pour les repas. |
A 9 mois | Il tient lui même son biberon, le met dans la bouche et l’enlève lorsqu’il a terminé. Il tient un boudoir dans sa main et le suçote. |
A 12 mois | Il tient un biscuit entre le pouce et l’index et le mange proprement. |
A 15 mois | Il tient seul sa timbale à deux mains. Il commence à tenir maladroitement sa cuillère. Il fait ses choix en montrant du doigt. |
A 18 mois | Il mange une partie du repas seul avec la petite cuillère et demande de l’aide en milieu de parcourt. |
A 21 mois | Il peut manger seul de tout mais en met encore un peu partout. |
A 2 ans | Il peut manger proprement, Il tient sa timbale à une main. |
A 2 ans et demi | il découvre la fourchette mais a encore besoin de la cuillère. |
A 4 ans | il se sert d’un couteau pour couper du fromage mais votre aide est nécessaire pour couper viandes et fruits durs et ce, jusqu’à l’âge de 6 ans |
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L'alimentation du Bébé ...
Entre 4 et 6 mois, le lait maternel ou infantile reste l’aliment principal du bébé pour toutes ses qualités nutritionnelles. En proposant petit à petit d’autres aliments à votre bébé, vous l’habituez aussi à aimer des aliments variés, base de son équilibre alimentaire et de sa bonne santé future.
En moyenne, c'est vers le 7ème mois que votre bébé devient capable de faire des repas plus importants donc d'adopter le rythme de 4 repas par jour. Il est capable d'attendre un peu avant de satisfaire sa faim. Mais, à chacun son rythme !
Au cours de la période des 12 mois , votre bébé va découvrir avec bonheur des saveurs encore inconnues dans l'univers des légumes et des fruits exotiques sans oublier le chocolat et les premiers biscuits...
En grandissant, votre bébé a des journées de plus en plus actives. Le soir venu, il lui faut un dîner adapté.
Pour respecter ses apports alimentaires quotidiens, le dîner doit être composé en fonction de ce qu'il a mangé aux autres repas de la journée.
Si votre bébé a déjà eu à midi, de la viande, de l'oeuf ou du poisson (sources de protéines) :
- Proposez-lui une soupe de légumes : sources de vitamines, sels minéraux et fibres, les légumes sont précieux pour son équilibre alimentaire.
- Pensez aux aliments qui contiennent une proportion importante de glucides complexes : des petites pâtes, du riz, des pommes de terre, de la semoule... Ils vont libérer progressivement leur énergie pour combler l'appétit de bébé et l'aideront à bien dormir.
Selon son appétit, complétez son dîner par un laitage et/ou une purée de fruits.
- Un repas équilibré et complet est essentiel pour permettre à bébé de construire son équilibre et de passer une bonne nuit de sommeil. Mais cela ne suffit pas : chaque bébé a son rituel et il faut le respecter.
- Lire une histoire, écouter de la musique ou une jolie berceuse, allumer une lumière douce, suçoter son doudou… Répétées chaque soir, ces petites habitudes le rassurent et l'aident à s'endormir.
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Sujet trés douloureux... la mort subite du nourrisson
On distingue deux entités différentes :
- La mort subite du nourrisson (MSN) qui est le décès brutal et inattendu d'un bébé considéré jusque là comme parfaitement bien portant mais chez qui une ou plusieurs causes sont retrouvées avec plus ou moins de probabilité et qui présentait des signes qui auraient pu inquiéter au préalable ;
- La mort subite inexpliquée du nourrisson (MSIN) qui est le décès brutal d'un nourrisson qui survient de façon inattendue compte tenu des antécédents et pour lequel des examens complets post-mortem ne peuvent révéler de cause précise à la mort.
Des milliers de recherches sont effectuées dans le monde afin de répondre à cette énigme médicale.
On distingue deux tableaux cliniques bien différents.
Dans le premier, l'enfant est mort. Dans le second, il est "ressuscité".
La mort subite
C'est le "crib-death" des Anglo-saxons.
Le plus souvent, il s'agit d'un nourrisson âgé de 2 à 4 mois retrouvé dans son berceau au domicile des parents. Dans l'affolement, les parents font appel aux secours, essayent parfois de réaliser des gestes de sauvetage (bouche-à-bouche, massage cardiaque). Les circonstances peuvent être différentes. Le décès peut survenir en voiture, au cours d'une promenade en landau, à la crèche, chez la nourrice, chez des amis...
Le nourrisson "récupéré"
C'est le "near miss" des Anglo-saxons. La mère ou la nourrice affolée rapporte qu'elle a trouvé l'enfant immobile dans son berceau, bleu, ou pâle, inerte et ne respirant plus.
Un bouche à bouche ou un massage cardiaque ont été pratiqués. La respiration spontanée a repris et le nourrisson arrive à l'hôpital un peu prostré mais rose. L'examen clinique est normal.
Les hypothèses soulevées par le médecin à ce moment sont :
- Une fausse route alimentaire (l'enfant s'est étouffé en vomissant) ;
- Un équivalent convulsif (c'est-à-dire une convulsion) ;
- L'affolement d'une famille inexpérimentée...
Plusieurs examens complémentaires sont effectués et s'avèrent normaux (constantes biologiques, ponction lombaire etc...) et l'enfant est rendu à sa famille après quelques jours.
[?] Causes et facteurs de risque
On retrouve souvent plusieurs causes intriquées chez un même nourrisson.
Les infections sont une des causes majeures.
Les arguments observés sont l'existence d'un rhume les jours précédents, d'un contexte épidémique hivernal (grippe, bronchiolites virales...), d'une hyperthermie (fièvre). Les virus sont retrouvés dans les poumons (virus respiratoire syncitial VRS, influenza, para-influenza, adénovirus, rhinovirus etc...).
Plusieurs mécanismes peuvent dans ce contexte expliquer le décès : apnée centrale, apnée obstructive, oedème aigu du poumon, myocardite, méningite, encéphalite...
Le reflux gastro-oesophagien est actuellement reconnu comme cause probable du décès ou comme facteur favorisant associé à d'autres causes dans 60 à 75% des cas.
Le reflux gastro-oesophagien est une pathologie banale chez le nourrisson. Il doit toutefois inquiéter lorsqu'il est mal toléré.
Quels sont les signes d'une mauvaise tolérance ?
- La survenue de malaises avec pâleur ou cyanose, hypotonie brutale chez un bébé éveillé, après le repas, ou lors des changements de position ;
- Des régurgitations fréquentes, faciles, abondantes, après le repas ou pendant le sommeil ;
- Des signes d'oesophagite : pleurs pendant les biberons, crises douloureuses, traces de sang dans les régurgitations ;
- Infections ORL ou respiratoires à répétition ;
- Ancien prématuré etc...
Les mécanismes invoqués pour expliquer la mort sont divers :
- Fausse route massive et asphyxiante lors d'un RGO :
- Déclenchement d'un réflexe vagal provoquant une bradycardie ou une apnée du fait de la douleur d'une oesophagite peptique, la distension du bas oesophage ou un laryngospasme par stimulation des récepteurs laryngés. Le mécanisme de l'arrêt respiratoire serait un laryngospasme ou une apnée centrale réflexe consécutifs à une régurgitation même minime.
Dans le cas de reflux prouvé par mesure du pH oesophagien, un traitement postural doit être prescrit 24 heures sur 24. Une bonne diététique évitant la suralimentation, l'épaississement des repas, l'adjonction de certains produits (Prépulsid, Vogalène... ) sont très utiles. Dans certains cas, un acte chirurgical s'avère nécessaire. C'est dire l'importance de la pH métrie ou de la fibroscopie devant toute apnée ou cyanose inexpliquées chez un nourrisson.
L'hyperréflectivité vagale
Elle serait responsable de 20 à 25% des malaises graves du nourrisson. Certains antécédents sont souvent retrouvés :
- Malaises vagaux à type de pâleur brutale avec hypotonie, perte de connaissance, convulsions ;
- Spasmes du sanglot avec pâleur lors de stimulus douloureux ;
- Terrain familial d'hyper-réflectivité vagale.
Le mécanisme est celui d'une bradycardie réflexe entraînant un arrêt circulatoire puis une perte de connaissance par anoxie cérébrale. Le réflexe vagal est déclenché par divers stimulus : une douleur ou une distension aérodigestive par exemple. Une immaturité ou une dysrégulation de l'arc réflexe pourrait être à l'origine de ces bradycardies mises en évidence par l'étude du réflexe oculocardiaque.
L'examen Holter (enregistrement de l'ECG sur 24 heures) montre des ralentissements cardiaques brutaux, véritables "coups de frein" survenant spontanément.
Lorsque l'hyperréactivité vagale est constatée, un traitement atropinique (Prantal 10 à 15 mg/kg/24 heures) est conseillé jusqu'à un an.
L'hyperthermie majeure
Le "coup de chaleur" semble une cause également fréquente dans la MSN : fièvre élevée lors d'une maladie infectieuse, enfant trop couvert, ambiance surchauffée, proximité d'un radiateur etc.
Le diagnostic repose sur la constatation d'une fièvre élevée dépassant parfois 40°C persistant plusieurs heures après le décès et sur l'existence de sueurs profuses imprégnant les habits et la literie.
L'hyperthermie est responsable d'une apnée centrale. Ce serait l'équivalent de la crise convulsive fébrile chez l'enfant plus âgé.
La fièvre est d'autant plus dangereuse que le bébé a peu de possibilités pour la combattre : habillement, couvertures, rôle de la position couchée sur le ventre
Les accidents
Les accidents de literie sont souvent retrouvés. Ils sont en général associés à d'autres causes. Parmi ces accidents : l'étouffement par le visage enfoui sous une couette, dans un matelas trop mou ou un oreiller.
Les intoxications médicamenteuses doivent toujours être évoquées.
Les autres causes sont plus rares :
- Apnées obstructives : malformations et obstruction des voies aériennes supérieures, compression trachéale ;
- Causes cardiaques (collapsus, arrêt cardiaque) : malformations, troubles du rythme, syndrome du QT long, myocardite virale ou métabolique.
Certains auteurs ont insisté sur l'augmentation génétiquement transmise de l'espace QT
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URGENT : VACCINATION ROR (rougeole, oreillons, rubéole)
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