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Sujet trés douloureux... la mort subite du nourrisson

 

 

On distingue deux entités différentes :

  • La mort subite du nourrisson (MSN) qui est le décès brutal et inattendu d'un bébé considéré jusque là comme parfaitement bien portant mais chez qui une ou plusieurs causes sont retrouvées avec plus ou moins de probabilité et qui présentait des signes qui auraient pu inquiéter au préalable ;
  • La mort subite inexpliquée du nourrisson (MSIN) qui est le décès brutal d'un nourrisson qui survient de façon inattendue compte tenu des antécédents et pour lequel des examens complets post-mortem ne peuvent révéler de cause précise à la mort.

Des milliers de recherches sont effectuées dans le monde afin de répondre à cette énigme médicale.

On distingue deux tableaux cliniques bien différents.

Dans le premier, l'enfant est mort. Dans le second, il est "ressuscité".

La mort subite

C'est le "crib-death" des Anglo-saxons.

Le plus souvent, il s'agit d'un nourrisson âgé de 2 à 4 mois retrouvé dans son berceau au domicile des parents. Dans l'affolement, les parents font appel aux secours, essayent parfois de réaliser des gestes de sauvetage (bouche-à-bouche, massage cardiaque). Les circonstances peuvent être différentes. Le décès peut survenir en voiture, au cours d'une promenade en landau, à la crèche, chez la nourrice, chez des amis...

Le nourrisson "récupéré"

C'est le "near miss" des Anglo-saxons. La mère ou la nourrice affolée rapporte qu'elle a trouvé l'enfant immobile dans son berceau, bleu, ou pâle, inerte et ne respirant plus.

Un bouche à bouche ou un massage cardiaque ont été pratiqués. La respiration spontanée a repris et le nourrisson arrive à l'hôpital un peu prostré mais rose. L'examen clinique est normal.

Les hypothèses soulevées par le médecin à ce moment sont :

  • Une fausse route alimentaire (l'enfant s'est étouffé en vomissant) ;
  • Un équivalent convulsif (c'est-à-dire une convulsion) ;
  • L'affolement d'une famille inexpérimentée...

Plusieurs examens complémentaires sont effectués et s'avèrent normaux (constantes biologiques, ponction lombaire etc...) et l'enfant est rendu à sa famille après quelques jours.

[?] Causes et facteurs de risque

On retrouve souvent plusieurs causes intriquées chez un même nourrisson.

Les infections sont une des causes majeures.

Les arguments observés sont l'existence d'un rhume les jours précédents, d'un contexte épidémique hivernal (grippe, bronchiolites virales...), d'une hyperthermie (fièvre). Les virus sont retrouvés dans les poumons (virus respiratoire syncitial VRS, influenza, para-influenza, adénovirus, rhinovirus etc...).
Plusieurs mécanismes peuvent dans ce contexte expliquer le décès : apnée centrale, apnée obstructive, oedème aigu du poumon, myocardite, méningite, encéphalite...

Le reflux gastro-oesophagien est actuellement reconnu comme cause probable du décès ou comme facteur favorisant associé à d'autres causes dans 60 à 75% des cas.

Le reflux gastro-oesophagien est une pathologie banale chez le nourrisson. Il doit toutefois inquiéter lorsqu'il est mal toléré.

Quels sont les signes d'une mauvaise tolérance ?

  • La survenue de malaises avec pâleur ou cyanose, hypotonie brutale chez un bébé éveillé, après le repas, ou lors des changements de position ;
  • Des régurgitations fréquentes, faciles, abondantes, après le repas ou pendant le sommeil ;
  • Des signes d'oesophagite : pleurs pendant les biberons, crises douloureuses, traces de sang dans les régurgitations ;
  • Infections ORL ou respiratoires à répétition ;
  • Ancien prématuré etc...

Les mécanismes invoqués pour expliquer la mort sont divers :

  • Fausse route massive et asphyxiante lors d'un RGO :
  • Déclenchement d'un réflexe vagal provoquant une bradycardie ou une apnée du fait de la douleur d'une oesophagite peptique, la distension du bas oesophage ou un laryngospasme par stimulation des récepteurs laryngés. Le mécanisme de l'arrêt respiratoire serait un laryngospasme ou une apnée centrale réflexe consécutifs à une régurgitation même minime.

Dans le cas de reflux prouvé par mesure du pH oesophagien, un traitement postural doit être prescrit 24 heures sur 24. Une bonne diététique évitant la suralimentation, l'épaississement des repas, l'adjonction de certains produits (Prépulsid, Vogalène... ) sont très utiles. Dans certains cas, un acte chirurgical s'avère nécessaire. C'est dire l'importance de la pH métrie ou de la fibroscopie devant toute apnée ou cyanose inexpliquées chez un nourrisson.

L'hyperréflectivité vagale

Elle serait responsable de 20 à 25% des malaises graves du nourrisson. Certains antécédents sont souvent retrouvés :

  • Malaises vagaux à type de pâleur brutale avec hypotonie, perte de connaissance, convulsions ;
  • Spasmes du sanglot avec pâleur lors de stimulus douloureux ;
  • Terrain familial d'hyper-réflectivité vagale.

Le mécanisme est celui d'une bradycardie réflexe entraînant un arrêt circulatoire puis une perte de connaissance par anoxie cérébrale. Le réflexe vagal est déclenché par divers stimulus : une douleur ou une distension aérodigestive par exemple. Une immaturité ou une dysrégulation de l'arc réflexe pourrait être à l'origine de ces bradycardies mises en évidence par l'étude du réflexe oculocardiaque.

L'examen Holter (enregistrement de l'ECG sur 24 heures) montre des ralentissements cardiaques brutaux, véritables "coups de frein" survenant spontanément.

Lorsque l'hyperréactivité vagale est constatée, un traitement atropinique (Prantal 10 à 15 mg/kg/24 heures) est conseillé jusqu'à un an.

L'hyperthermie majeure

Le "coup de chaleur" semble une cause également fréquente dans la MSN : fièvre élevée lors d'une maladie infectieuse, enfant trop couvert, ambiance surchauffée, proximité d'un radiateur etc.

Le diagnostic repose sur la constatation d'une fièvre élevée dépassant parfois 40°C persistant plusieurs heures après le décès et sur l'existence de sueurs profuses imprégnant les habits et la literie.

L'hyperthermie est responsable d'une apnée centrale. Ce serait l'équivalent de la crise convulsive fébrile chez l'enfant plus âgé.
La fièvre est d'autant plus dangereuse que le bébé a peu de possibilités pour la combattre : habillement, couvertures, rôle de la position couchée sur le ventre

Les accidents

Les accidents de literie sont souvent retrouvés. Ils sont en général associés à d'autres causes. Parmi ces accidents : l'étouffement par le visage enfoui sous une couette, dans un matelas trop mou ou un oreiller.
Les intoxications médicamenteuses doivent toujours être évoquées.

Les autres causes sont plus rares :

  • Apnées obstructives : malformations et obstruction des voies aériennes supérieures, compression trachéale ;
  • Causes cardiaques (collapsus, arrêt cardiaque) : malformations, troubles du rythme, syndrome du QT long, myocardite virale ou métabolique.

Certains auteurs ont insisté sur l'augmentation génétiquement transmise de l'espace QT

 

L'hypothèse serait alors que la mort suit une asystolie ou une fibrillation ventriculaire provoquée par ce trouble de la conduction électrique dans le tissu nerveux cardiaque.

  • Causes digestives (par le biais d'une bradycardie vagale) : achalasie de l'oesophage, invagination intestinale aiguë, occlusion intestinale par volvulus ;
  • Causes neurologiques (convulsions et apnée) : méningites, encéphalites, épilepsie, hématome sous-dural ;
  • Causes diverses : choc septique d'origine diverse, hypoglycémie, hypocalcémie, anomalies enzymatiques, déshydratation, sévices, homicide.

Dans 25% des cas, aucune cause n'est retrouvée et on parle de MSIN.

 

 

URGENT : VACCINATION ROR (rougeole, oreillons, rubéole)

 

 
Article paru sur DOCTISSIMO : La rougeole n'est pas une maladie aussi bénigne que certains voudraient bien le croire. Chaque année, des milliers d'enfants sont emportés par ce fléau. En France, des épidémies seraient sur le point de ressurgir. Pour se protéger, une seule solution : la vaccination. Si un million d'enfants à travers le monde sont sauvés chaque année grâce à la seule vaccination contre la rougeole, cette maladie fait encore de nombreuses victimes. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 800 000 nourrissons et jeunes enfants sont emportés tous les ans par ce fléau. En France, la rougeole n'a pas totalement disparu. Chaque année dans le monde, la rougeole touche plus de 30 millions d’enfants, et provoque près de 777 000 décès... Il existe pourtant un moyen peu coûteux et très efficace pour s’en protéger : un vaccin. La rougeole est l’une des maladies infectieuses les plus contagieuses. Pour interrompre la transmission du virus, il faut donc une couverture vaccinale (pourcentage d’enfants vaccinés) supérieure à 95 %, avec 2 doses de vaccin. Cette deuxième dose permet le rattrapage des "échecs vaccinaux" après la première injection. La première dose n’entraîne pas de protection pour 5 à 10 % des personnes vaccinées. PARLEZ EN A VOTRE MEDECIN, PEDIATRE RAPIDEMENT !

 

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La cuisine: prévention des accidents domestiques

 

 
Votre enfant adore aller et fouiner dans la cuisine , lieu de mille et une trouvailles. Alors, prenez beaucoup de précautions car l'accident domestique guète votre enfant!…  

Quelques chiffres :

  • L’accident domestique chez l'enfant est la première cause de mortalité infantile.
  • Un quart des accidents domestiques se produisent dans la cuisine.
  • La chaise haute est responsable du plus fort taux d’hospitalisation pour chute.
  • 40 % des enfants de moins de 5ans sont brûlés par un objet chaud et 30% par un liquide bouillant.
  • Trois fois sur quatre un enfant chute sur sa tête.
  • Les familles de type « surprotecteur » ne sont pas plus épargnées par les accidents domestiques (d’après les statistiques).

Les règles de prudence :

Chaise haute de bébé et accident domestique :

  • La chaise haute doit être conforme à la norme NF S 54-007 d’avril 1987.
  • La chaise haute doit etre équipée d' une sangle d’entre jambe et d'une sangle ventrale.
  • Ne pas mettre un bébé de moins de 6 mois dans une chaise haute.

Objets chauds et accident domestique :

  • Equipez la porte du four d’une porte froide ou d’une grille protectrice afin d'éviter l'accident domestique.
  • Placez si possible le four en hauteur.
  • Protégez les plaques électriques de protège plaques.
  • Mettez hors d’atteinte allumettes et briquets.
  • Tournez vers l’intérieur les manches de casserole.
  • Ne rien laisser en bord de table (tasse remplie de liquide chaud)

 

Produits ménagers et accident domestique :

  • Installez des systèmes bloc portes sur les placards accessibles à l’enfant.
  • Placez en hauteur les produits ménagés.
  • Evitez les transvasements de produits toxiques.

Objets tranchants et accident domestique :

  • Les ranger de façon inaccessible pour l’enfant.
  • Installez des bloc tiroirs.
  • Fermez le lave vaisselle pour éviter l’accès aux couteaux et verres

 

 

 

Un blog pour ma tata ma nounou à moi

 

J'ai décidé un jour de faire un blog dédié aux recettes de ma tata. Souvent ses filles et moi on lui demande : "comment tu le fais ça ?" ... Elle nous a donné à chacune un cahier où elle a marqué quelques recettes et j'ai décidé de les faire partager... Ses bons plats , les bonnes odeurs de cuisine font partie de mon enfance au même titre que les bons moments de jeux , de chansons et de rires !

En ce moment elle est un peu fatiguée pour me noter des recettes mais des le printemps je vais la relancer !!

http://lesrecettesdetata.blogit.fr/index.html

 

 

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